Laura, dessinatrice passionnée
2 juin 2025
Après s’être essayée à diverses activités d’artisanat, Laura McDonagh s’est lancée dans l’art du dessin avec enthousiasme pendant la pandémie. Ce nouveau moyen d’expression lui ouvre les yeux sur les détails du monde qui l’entoure : les formes, les couleurs, les textures des plantes, des montagnes et des animaux… et surtout celle des visages.
Très vite, elle se tourne vers le portrait. Son travail attire l’attention de Christèle Bonnevie et Rozenn Roszak, à la tête de l’association Couleurs et Toiles, qui l’encouragent à réaliser une série de portraits des habitants du village. Un projet qu’elle a adoré… mais qui s’est révélé bien plus complexe qu’elle ne l’imaginait ! Tout commence par le choix de la photo : quelle pose ? quelle coiffure ? quels accessoires pour refléter la personnalité du modèle ? Laura a aussi réfléchi longuement au style graphique (choix du fusain), au cadrage ou encore à la manière dont les portraits allaient être exposés.
Avec le temps et une observation minutieuse des photos, elle parvient aujourd’hui à esquisser les grandes lignes en une heure. Mais les détails, eux, peuvent lui demander six à huit heures supplémentaires ! Son astuce ? Accrocher le dessin dans un coin de son appartement et le laisser vivre sous son regard, pour repérer au fil de la journée les petits ajustements à faire.
Ce travail riche d’apprentissage lui a permis de mieux connaître les personnes qui ont croisé son chemin à cette occasion, et de progresser grâce aux conseils bienveillants de ses camarades de l’atelier de dessin – et bien sûr, de Rozenn, toujours présente. Toujours aussi inspirée, Laura s’attaque maintenant à une nouvelle série de portraits : ceux des chiens du village !
En parallèle, Laura participe à la radio locale, où elle traduit et présente les nouvelles en anglais – non sans une pointe humoristique -, partageant ainsi son amour pour Val d’Isère aux auditeurs anglophones. Ce rôle lui a fait prendre conscience des subtilités entre les langues, et de la difficulté de passer du « franglais » à un anglais authentique et vivant. Résultat : elle s’est lancée dans une formation pour enseigner l’anglais langue étrangère, avec l’envie d’aider les travailleurs de Val d’Isère.
Entre ses portraits, ses chroniques radio et ses projets pédagogiques, Laura déborde d’énergie et d’idées. Animée par l’envie de partager, d’apprendre et de contribuer à sa manière à la vie locale, elle n’a pas fini de nous surprendre !
Rendez-vous à la Maison de Val tout l’été pour découvrir son œuvre !
Ci-dessous : portrait de Lili Pouchkine.
